Période historique en géopolitique : fin de partie pour l’occident !

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« Il y a des décennies où rien ne se passe et des semaines où des décennies se produisent. »
Citation de Lénine.

Après la dissolution endogène et sans violences de l’URSS en 1991, l’empire américain et ses larbins d’Europe de l’ouest furent persuadés pendant un temps de « La fin de l’histoire » qui était d’ailleurs le titre du célèbre ouvrage de Fukuyama paru en 1992. A cette date, l’occident croyait à la fin du contexte bipolaire avec la victoire en apparence totale de son modèle dit démocratique et libéral. Nul ne doutait alors dans la « communauté internationale » que ce contexte idéologique unipolaire allait dominer la planète pour les mille années suivantes !
Durant la décennie 1990, la situation géopolitique pouvait laisser à penser que cette thèse avait possiblement un fond de crédibilité. On assista en effet au début d’un dépeçage de la Russie, principal constituant de l’ex bloc soviétique gouvernée par l’alcoolique notoire Boris Eltsine. Pour imposer leur politique, les américains n’ayant plus de contre-pouvoirs n’hésitèrent pas à déclencher plusieurs conflits armés selon leur credo « on détruit tout puis on s’en va », citons la première guerre du golfe puis celle de Yougoslavie.
On constate aujourd’hui que cette supposée victoire totale de l’ouest aura fait long feu car nous assistons en direct à des événements historiques majeurs en train de modifier en profondeur les équilibres mondiaux.

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COVID-19, l’étrange défaite des élites des années 2000, un air de juin 40

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A de nombreux égards, la gestion calamiteuse de la crise sanitaire de la Covid-19 par le régime Macron est comparable à l’étrange défaite de 1940 [1]. En effet, dans les deux cas la catastrophe fut causée par une erreur totale de doctrine dans les années qui précédèrent l’événement associée à une complète impéritie des responsables politiques et autres élites en charge de sa gestion.
La citation de Marx est alors une fois de plus vérifiée : « l’histoire ne se répète pas mais elle bégaie ».

En 2020, dans le rôle de l’armée allemande nous aurons une invasion  virale. Celui de l’armée française sera tenu par le personnel soignant sous équipé en protections et munitions ayant vécu au fil des ans la fermeture de nombreuses « casernes » pour raisons d’économies budgétaires par les gouvernements néolibéraux successifs.
Cette nouvelle débâcle se présentera selon une distribution des rôles effectuée avec la composition des élites du moment. Le général Gamelin sera joué par Agnès Buzin, remplacée rapidement en pleine bataille par Olivier Véran, l’alter-égo de Weygan. Le rôle du président Albert Lebrun sera évidemment joué par Emmanuel Macron et celui du général De Gaulle par un certain Didier Raoult !
Une flopée de seconds rôles armés de conflits d’intérêts ou de stupidité ordinaire joueront la collaboration « pétainiste » avec les puissances d’argent ou de pouvoir. En tête de ces derniers, la majeure partie de la presse mainstream mais également des apparatchiks de la « caste » en responsabilité à des postes clés du système de santé français.
En face, la résistance s’organise rapidement avec une poignée de scientifiques indépendants comme Didier Raoult déjà cité ou encore Christian Perrone,

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Gilets Jaunes contre oligarchie et « peste bleue », généalogie d’une guerre ouverte

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Comme le souligne Emmanuel Todd [1], les dissidents de la pensée unique politico-médiatique avaient presque perdu l’espoir que le peuple Français ait conservé sa capacité à se soulever contre ses oppresseurs.
La révolte des gilets jaunes fut donc la bonne surprise de la fin d’année 2018 et une certaine fierté peut en être tirée après toutes ces années de soumission à la dystopie mondialiste.

Ce mouvement n’est donc que l’aboutissement d’un demi-siècle d’une politique des petits pas ayant consisté à hypothéquer la démocratie au profit des puissances financières et au détriment des intérêts de la grande majorité de la population.
Le principal vecteur de cette tyrannie est le machin supranational appelé « Union Européenne » construit ex-nihilo à partir de la fin de la guerre.

Les traités européens ratifiés dans le cadre de cette « peste bleue » sont la source de la plupart des problèmes majeurs ayant induit l’explosion récente du mouvement des gilets jaunes.
Mais d’où viennent donc les concepts fondateurs de  l’idéologie inspiratrice de ces traités ?

Nous allons voir que la racine du mal tire sa source d’un contexte géopolitique ayant fait des États-Unis d’Amérique la principale superpuissance à la sortie de la guerre, cette dernière a alors profité d’une fantastique opportunité pour imposer son modèle idéologique en commençant par l’Europe de l’ouest.

A l’instar de celle de l’Union Soviétique, cette idéologie contenait cependant les germes endogènes de sa propre destruction. Historiquement, cette dernière prend sa source dans le modèle anglo-saxon et plus précisément dans sa déclinaison américaine avec la croyance de cette nation en une « destinée manifeste ».

Avant d’aller au-delà, il est nécessaire de comprendre le système de pensée américain.

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Le « circuit du trésor » détruit par l’oligarchie au profit du « circuit de la dette », retour sur la loi de 1973

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Circuit du trésor

Depuis une dizaine d’années, la polémique fait rage au sujet de la fameuse loi de 1973 et de son influence sur le niveau faramineux atteint par la dette publique. Aujourd’hui devenue quasiment irremboursable, cette dette n’a pas toujours existé et des travaux universitaires récents sont venus apporter un éclairage sur ses origines.

A la fin de la guerre, la gestion monétaire du pays était revenue sous le contrôle de l’état. L’oligarchie effectua alors durant les Tente Glorieuses un lent travail de sape afin de transférer cette dernière aux marchés privés. Le support idéologique associé à cette démarche fut inspiré par le modèle libéral anglo-saxon. La loi de 1973 ne fut qu’un point d’étape venu s’insérer dans ce contexte en attendant le verrouillage total de la liberté de manœuvre de l’état par le traité de Maastricht.

Nous avons assisté à cette occasion une énième occurrence de ce que l’on n’ose plus appeler la lutte des classes !

A partir des années 60, on commença à remplacer un système de gestion monétaire dirigé par l’état et qui avait fait ses preuves appelé « circuit du trésor » par un système basé sur le tout privé qui nous a conduit inexorablement à l’endettement actuel. La dette équivalente à environ 100% du PIB est en grande partie liée au financement des déficits par les marchés.
Les causes de cette situation sont multiples, mais si l’on ne prend en compte que l’aspect monétaire, on constate factuellement que si la banque centrale avait pu financer les déficits avec des prêts à taux zéro remboursables, alors la dette aurait été quasi nulle à l’orée de la crise de 2008.

Pour comprendre l’historique de la situation actuelle il faut donc revenir à la période de l’après-guerre.

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Petit guide de survie intellectuelle au royaume de l’oligarchie et de l’état profond

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Dans son célèbre ouvrage « De l’esprit des lois » publié au 18e siècle, Montesquieu théorisa suivant trois axes la répartition et la séparation des pouvoirs de l’état avec le législatif, l’exécutif et le judiciaire.
Ultérieurement, un quatrième pouvoir concernant les moyens de communications au sens large ou médias de masses dits « Mainstream » fut ajouté à la liste du fait, dans le cadre d’un régime démocratique, de son énorme influence sur les électeurs.

A l’heure où en occident une oligarchie financière systémique et sans visage a réussit à prendre le quasi contrôle de tous ces pouvoirs, il est nécessaire de comprendre qui elle est ainsi que ses modes de fonctionnement afin d’appliquer l’un des célèbres adages de Sun Tzu :
« Pour vaincre l’ennemi, il faut connaitre l’ennemi ! »

L’objectif pour les peuples est ambitieux, il s’agit de remettre le diable dans sa boite en passant par l’étape incontournable d’une prise de conscience massive des cerveaux.
Ces derniers sont aujourd’hui, comme l’ont dénoncé par exemple Bourdieu [1] ou Chomsky [2], largement sous contrôle de l’influence télévisuelle et plus généralement des médias « Mainstream » encore appelés « MSM » (*) devenus l’un des bras armés de l’oligarchie.

(*) MainStream Médias

L’oligarchie est constituée d’une minorité d’individus qui concentre entre ses mains une part majeure des richesses mondiales.
Que sait on au juste sur cette dernière et sur ses modes d’action ?

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De Jeanne d’Arc à l’atlantisme européiste, 600 ans de trahisons des élites françaises

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Traitres 40.5

(Mise à jour le 24/06/2016)

La trahison des élites vis à vis de la nation n’est pas un fait récent dans l’histoire de France [1].
En effet, avant d’analyser le processus de la construction européenne contre les peuples, trois exemples historiques significatifs seront évoqués.
Le premier concerne le traité de Troyes durant la guerre de cent ans suivi par le procès de Jeanne d’Arc en 1431, puis le cas Adolphe Thiers en 1870 associé aux élites royalistes et enfin le régime de Vichy à partir de 1940.

Au delà de la simple trahison, les motivations de ces actes qui finissent toujours dans la poubelle de l’histoire sont à rechercher du coté de la défense d’intérêts privés ou personnels au détriment de ceux de la nation. Une autre cause est liée à la croyance en l’incapacité de la France à surmonter de graves difficultés rencontrées à certaines périodes de son histoire.

La construction Européenne dont chacun constate aujourd’hui l’échec cuisant n’est que le dernier avatar de ce comportement historique et récurent. Cette Europe fut vendue aux populations grâce à une rhétorique panglossienne où l’on promit monts et merveilles.
Après plus de trente ans où, à l’instar de l’ex URSS, la réussite de ce projet est toujours annoncée pour le lendemain, il est urgent de faire machine arrière et de retourner à la bifurcation où l’on s’est trompé de route afin de reprendre le bon chemin.
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Si ce soir, tout le monde regardait cette conférence, alors il y aurait une révolution demain matin !

On reproche souvent aux partis politiques de ne pas avoir un programme électoral clair.
Que l’on soit d’accord ou pas avec les propositions de ce parti, cette assertion ne s’applique certainement pas à l’UPR comme le montre cette conférence de 2014.

François Asselineau nous explique avec une grande clarté comment, en s’inspirant de l’idéal du CNR et de la pensée du général De Gaulle, il envisage concrètement la sortie de la France des trois organisations qui ont aliéné sa souveraineté, à savoir l’Union Européenne, l’Euro et l’OTAN.

Je vous encourage vivement à regarder en intégralité cet exposé qui, de surcroit, met en relief de nombreux aspects contraires aux intérêts de la France dans la politique menée depuis 40 ans. Même s’ils ne sont pas véritablement masqués par les médias mainstream, ces derniers ne sont à minima pratiquement jamais mis en avant.

Par ailleurs, point important à remarquer, Mr Asselineau démontre que les énarques souvent dénoncés comme étant une des causes de nos problèmes, ne sont pas tous dans la logique de la pensée unique atlantico-libérale.

Synthèse sur l’Ukraine, une contre-propagande médiatique (MAJ)

Euro_nazi flag

La crise en Ukraine fournit l’exemple d’une tentative de manipulation médiatique majeure.
Cette dernière prend sa source au niveau des pouvoirs politiques avec le relais bienveillant des médias dominants.

Il est donc indispensable d’allumer un maximum de contres feux et de rétablir sans parti pris la réalité des choses.

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