Crisis ? What crisis ?

Supertramp

ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT

Il est un truisme de dire que la situation catastrophique que nous vivons en ce moment avec la crise économique qui ravage le système est due à la spéculation.

Nous allons voir que la crise actuelle a les mêmes causes que celle de 1929 et qu’après la suppression des barrières érigées à l’époque pour éviter une nouvelle crise il aura fallu moins de 10 ans aux spéculateurs pour refaire les mêmes erreurs et en arriver au même point qu’en 1929 !

Attachez votre ceinture, ça commence…

1929, ÉTATS-UNIS…
Entre 1921 et 1929, la production industrielle US a augmenté de 50% entrainant avec elle une croissance du Dow Jones de plus de 300%, il atteint son maximum à 380 points.
Ce boom boursier attira comme on pu s’y attendre la spéculation, ce ne sont alors plus les dividendes qui attirent les investisseurs, mais la possibilité de revendre avec une importante plus-value.
Beaucoup de titres sont achetés à crédit à cette fin.
Pour bénéficier d’un fort effet de levier, les investisseurs achètent des actions avec une couverture de seulement 10%, en clair cela signifie que sur 10 $ investis en actions, vous en apportez 1 et vous en empruntez 9 sur le marché court terme.
Dès le début de 1929, l’économie US montre alors des signes de faiblesse avec un recul de la production industrielle de 7% entre mai et octobre, la cause en étant que les capitaux affluent vers la bourse plutôt que vers l’économie réelle.

Le krach
Le jeudi 24 octobre (jeudi noir ou Black Thursday) après quelques jours de ventes massives qui ne sont encore que des prises de bénéfice, le premier vent de panique souffle sur les marchés US, tout le monde veut vendre et le cours du Dow Jones s’effondre de 22% à midi.
Les investisseurs institutionnels tentent de soutenir les cours en investissant du cash réussissant à limiter la baisse à 2%.
La bourse résiste alors jusqu’au lundi suivant 28 octobre (Black Sunday) où les spéculateurs sont obligés de liquider leurs positions pour rembourser leurs emprunts entrainant une chute de l’indice de 13%, il vaut alors 260 points.
Le mardi 29 (noir évidemment) le Dow Jones perd encore 13% pour atteindre 198 points le 13 novembre.
Le Dow Jones a donc fait une chute de 39% entre le 22 octobre et le 13 novembre correspondant à une perte de 30 milliards de $ équivalent à 10 fois le budget de l’état US, plus que toutes les dépenses de la 1ière guerre mondiale.
Dans les mois qui suivirent, les spéculateurs ayant emprunté pour bénéficier de l’effet de levier se retrouvent incapables de rembourser, provoquant des pertes sèches dans les banques qui restreignent le crédit y compris pour les entreprises et les particuliers.
Les banques les plus faibles font faillite et Les épargnants paniquent en se précipitant auprès de leur banque pour retirer leur argent.

Le système s’effondre et se transforme en crise économique en 1931.
le chômage passe de 1.5 Millions à 15 Millions de personnes en 1933.

A la suite de mesures protectionnistes, la crise se propage aux économies occidentales favorisant la montée du nazisme en Allemagne avec les conséquences que l’on connait.
L’économie US ne se reprendra durablement qu’avec l’entrée en guerre des USA en 1941.

=> Les indices boursiers ne reprendront des valeurs comparables à celles précédant la crise de 1929 que **vingt-cinq ans plus tard**, le pic du 3 septembre 1929 est dépassé le 23 novembre 1954 !

Plus jamais ça !
1933 : Le Glass-Steagall Act
Le Glass-Steagall Act (ou Banking Act) est une mesure anti-libérale votée le 16 juillet 1933 sous l’administration de Franklin Roosevelt qui a pour but d’ériger des barrières de protection légales pour éviter qu’une telle crise se reproduise :
– il instaure une incompatibilité entre les métiers de banque de dépôt et de banque d’investissement, c’est la mesure phare
– il crée le système fédéral d’assurance des dépôts bancaires
– il introduit le plafonnement des taux d’intérêt sur les dépôts bancaires (la Regulation Q)

Séparation des métiers bancaires
Le Glass-Steagall Act distingue deux métiers bancaires :
– la banque de dépôt ou commerciales qui concernent les activités de prêts et de dépôts aux entreprises et aux particuliers
– la banque d’investissement ou d’affaires qui s’occupent des opérations sur titres et valeurs mobilières
Elles sont désormais déclarées incompatibles. Les banques existantes doivent choisir d’abandonner l’un des deux métiers.

L’objectif évident étant qu’on laisse les spéculateurs faire joujou, mais qu’en cas de krach spéculatif, les banques d’affaires boivent le bouillon mais laissent l’économie « réelle » intacte.
Autrement dit, les casseurs cassent leurs jouets mais pas ceux des autres.

A titre d’exemple, JP Morgan choisit la banque commerciale et certains de ses dirigeants fondent Morgan Stanley, banque d’investissement.
Lehman Brothers ferme en 1933 ses activités bancaires pour devenir une maison de titres jusqu’à sa faillite le 15 septembre 2008 qui a provoqué le krach boursier ayant précipité la crise économique actuelle.
A noter que le secrétaire d’état au trésor de l’époque sous l’administration Bush Henry Paulson n’a pas jugé bon de venir au secours de cet établissement avec les deniers de l’état, certaines mauvaises langues vont même jusqu’à prétendre que c’est parce qu’il était auparavant l’un des dirigeants de Goldman Sachs l’un des principaux concurrents de Lehman Brothers…

70 ans après…
Dans les années 70, les marchés financiers vont connaitre un développement important suite entre autres à des mesures de la Réserve fédérale américaine (FED) pour éradiquer l’inflation mais les banques US peinent à en profiter car les banques d’investissement restent par nature sous-capitalisées.
C’est ce qui a fait exploser la City londonienne par la création de filiales spéculatives des banques commerciales US à Londres pour contourner la loi de 1933.

1999 : Suppression du Glass-Steagall Act sous l’influence des lobbies
Et comme vous vous en doutez, sous l’administration Clinton qui plus est, le lobby Fire (Finance, Insurance and Real-Estate) dépensa 200 Millions de $ pour éliminer le Glass-Steagall Act de 1933.
En particulier le secrétaire au trésor Robert Rubin pesa de tout son poids pour l’abrogation de cette loi, ce qui fut réalisé en 1999.
http://www.voltairenet.org/article158650.html

=> Résultat : moins de 10 années plus tard, le système financier est déjà en miettes suite à la fameuse crise des subprimes.

Les subprimes, c’est quoi au fait ?
Les subprimes sont une forme particulière de crédit hypothécaire à taux variables, « subprime mortgage » en anglais.
Pour bien comprendre le concept des subprimes par rapport aux crédits immobiliers à la française, il faut savoir qu’en France les établissements bancaires écartent du marché du crédit les personnes dont la situation professionnelle n’est pas assez stables pour assurer des revenus durables permettant de rembourser les crédits.
Dans le modèle subprime Anglo-saxon, on fait fi de la situation de l’emprunteur et on ne prend en compte que l’adossement hypothécaire du bien.
Dit autrement, en cas d’impossibilité de paiement des dettes, l’emprunteur se voit saisir son bien pour rembourser le prêteur.
Le hic, c’est qu’en cas de chute du prix de l’immobilier, le prêteur ne recouvre qu’en partie le montant du prêt et la différence se retrouve dans la colonne « pertes », et multiplié par des milliers de prêts accordés, on comprend déjà facilement les dépôts de bilan des établissement financiers ayant accordé en masse lesdits prêts.

Quand Sarkozy voulait introduire les subprimes en France
En 2006, notre déjà brillant et visionnaire futur président voulait introduire les subprimes en France.
Extrait d’un discours du 14 septembre 2006 : « …Le crédit hypothécaire permet à 70% des Britanniques et des Américains d’être propriétaires de leurs logements (pas très longtemps – NDA !) contre 56% en France…Je propose de changer les règles prudentielles (sic) imposées aux banques, de simplifier le recours à l’hypothèque et d’en réduire le coût »
Source : Le Canard Enchainé du 21/01/2009.
Et il remit ça en 2007 dans le cadre de ses propositions électorales :
http://www.u-m-p.org/propositions/index.php?id=credit_hypothecaire

La crise de 2007/2008
En 2003-2004, la politique de taux bas (2% en 2003) de la FED a incité les investisseurs à proposer massivement à des personnes à très faibles revenus des prêts immobiliers risqués à des taux variables indexés sur celui de la FED, les fameux Subprimes.
Ces dispositions ont gonflé la demande pour l’accès à la propriété attirant une clientèle à risque.
Cette hausse de la demande s’est traduite par une hausse des prix provoquant une bulle immobilière.
Ces subprimes ont été titrisées, c’est à dire revendus sous forme d’obligations dans le monde de la finance.
Les réhausseurs de crédit ont alors mélangé ces actifs à risques avec d’autres produits moins risqués créant alors les CDO.
C’est là que les fameuses Agences de notation financières intervinrent en indiquant des niveaux de risques faibles (note : AAA) pour ces CDO alors qu’ils étaient au contraire très risqués car adossés principalement à une hausse continue de l’immobilier.

Les agences de notation financières
Dans la propagation des actifs dits pourris au monde entier, on notera la responsabilité particulière des agences de notation qui sont en évidence coupables de n’avoir pas pris la mesure des risques associés aux CDS.
Les agences de notations ont pour vocation d’estimer le risque associé à un produit financier par l’attribution d’une note, la note maxi AAA en principe accordée avec parcimonie signifie donc que le produit présente un risque quasi nul.
Ces notes sont alors utilisées par les établissement financiers pour décider des stratégies d’investissements sur les fonds notés.
Curieusement les 3 principales agences globales (Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch Ratings) ont accordé la note maxi à 5000 fonds dont une bonne partie d’entre eux ne vaut aujourd’hui plus un clou.
La responsabilité des agences dans cette crise est donc énorme car ils ont prétendu que des fonds très risqués ne l’étaient pas encourageant les investisseurs mondiaux à les acheter en masse, ce qui a fortement contribué à mondialiser la crise.
Alors de 2 choses l’une, soit ces agences sont remplies d’incompétents, soit ils avaient de bonnes raisons de mettre des notes élevées à ces produits.
Lorsque l’on sait que ce sont les sociétés notées qui financent les agences de notation, on constate immédiatement le conflit d’intérêt.
Voir l’article du « Canard Enchainé » du 17/12/2008.
On se souviendra également que la société Enron avait reçu une bonne note jusqu’à 4 jours avant sa faillite. Lehman Brothers était encore crédité d’un A+ le matin même de sa chute !
Comme on le voit ce système vermoulu de notations est truffé de conflits d’intérêts qui lui non plus n’est pas réglementé, mais le mot réglementation est l’antonyme de libéralisme !

Revenons à notre crise,
en 2006, le taux directeur de la FED atteint 5.75% entrainant l’incapacité d’un nombre croissant d’emprunteurs à rembourser leurs emprunts provoquant une levée massive d’hypothèques de la part des organismes prêteurs et un afflux de biens immobiliers sur le marché.
En 2007, près de trois millions de foyers américains étaient en situation de défaut de paiement.
La loi de l’offre et de la demande induit alors une chute de l’immobilier provoquant une première crise financière mondiale déclenchée lors de l’été 2007 vis à vis des créances titrisées, crise qui semblait alors n’être qu’une crise de liquidités.
En 2008, cette crise s’est alors transformée en une autre beaucoup plus grave : une crise de solvabilité.
Car les sommes en jeu correspondant aux actifs dits pourris sont colossales, on parle de 45 000 Milliards de $ soit plus que le PNB mondial !
Les organismes concernés (banques d’affaire ou assurances) principaux possesseurs ou assureurs de ces actifs pourris à leur bilan (Northern Rock, Freddy & Fanny,…) tombèrent virtuellement en faillite et il ne restait plus qu’à les laisser tomber comme Lehman précipitant la destruction de tout le système bancaire ou à les recapitaliser.

Les banques ont la trouille
Les banques ne se faisant alors plus confiance entre elles car ne sachant pas dans quel état exact se trouve sa voisine ont coupé le robinet du crédit interbancaire provoquant un fort ralentissement économique, voire même un blocage du système.

Patatrac !
L’économie réelle est donc entrée dans une spirale de crise, la consommation diminue, les entreprises produisent moins, le chômage augmente diminuant encore la consommation, etc…

En résumé
1929-2008 : les mêmes causes produisent les mêmes effets !
En 1929, les spéculateurs avaient cru que la croissance spéculative serait sans fin et au premier retournement de tendance, le système s’est effondré entrainant avec lui l’économie réelle.
Le Glass-Steagall Act a alors été mis en place pour éviter que cela ne se reproduise.
Dans les années 80, l’effondrement du système collectiviste planifiée a conforté les élites au pouvoir dans leur croyance intégriste à l’autorégulation des marché.
Ils réussirent à faire supprimer les protections mises en place et les mêmes causes produisant les mêmes effets, le système financier s’est à nouveau écroulé entrainant dans sa chute l’économie réelle.

Les états au secours du système
Cela ne se passe pas si mal pour les salopards responsables de cette catastrophe puisque les états sont en train d’éponger sur le dos des peuples les déficits au fur et à mesure qu’ils apparaissent.
De plus aucune contrepartie n’est exigée puisque les états payeurs ne sont pas rentrés dans le capital des banques privées en cours d’effondrement.
Ça tombe bien car l’objectif des spéculateurs et des banquiers qui sont tout de même les premiers responsables de cette folie est de laisser les contribuables payer de leurs poches les pertes abyssales induites par leur incompétence afin de pouvoir le plus tôt possible recommencer de plus belle à jouer au grand casino mondial.
Il est bien connu que quand on perd gros au jeu, il faut vite rejouer pour se refaire !

Cela revient à faire des chèques en blanc (et à crédit sur notre dos) à ceux qui ont mis le système à terre.

Le système peut il être sauvé ?
Ce qui n’est pas rassurant c’est de constater que nul ne semble capable de prévoir les dégâts à venir et encore moins une sortie de crise montrant ainsi la parfaite maitrise du système par nos grands génies de la finance et de la politique.
Certains comme le site Leap2020 estiment même que le système ne peut pas être sauvé et que les milliards injectés dans ce dernier ont autant d’effet que de faire du bouche à bouche à un cadavre.
**Après les particuliers et les entreprises, ce seront en 2009 les états qui risquent de tomber en faillite…**
Donc pour l’instant, on continue d’injecter des milliards…
Une question se pose également, jusqu’à quel point le marché va t’il absorber les colossales émissions obligataires destinées à financer les mesures de sauvetage et de relance ?
Ne va t’on pas vers un krach obligataire ?
http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/01/12/la-dette-des-etats-une-nouvelle-bulle-financiere_1140609_3234.html
Et une bonne nouvelle de plus, les banques Européennes sont menacées par les cessation de paiement de la part des pays de l’Est qui sont d’énormes débiteurs pour ces banques.

Que faire concrètement ?
Sans vouloir prétendre posséder la clé miracle pour résoudre cette crise mondiale sur laquelle beaucoup d’experts (et de profanes) s’expriment j’ai tout de même retenu quelques propositions qui me semblent pertinentes.
Je distingue 3 axes d’intervention graduels :
– Mesures immédiates pour colmater les brèches béantes du système actuel.
– Légiférer au niveau des états pour créer un contre pouvoir à la finance libérale afin de la maitriser.
– Laisser mourir ce système délétère et en reconstruire un cette fois au service des peuples.

Phase 1. Mesures immédiates
Les mesures immédiates conservatoires sont celles auxquelles nous assistons actuellement, elles consistent à tenter de sauver la système actuel en injectant sans réelles contreparties des capitaux publics afin d’éponger les pertes.
Lorsque la spéculation a réalisé d’énormes gains, ces derniers n’ont pas été redistribués vers la collectivité qui en avait cependant grand besoin.
Aujourd’hui, le système est parterre, alors j’aimerais qu’on explique pourquoi les citoyens doivent mettre la main à la poche sans que l’on impose des contreparties à ceux qui sont responsables de cette catastrophe.
C’est très bien résumé dans la formule que l’on trouve partout :
« privatisation des gains et mutualisation des pertes ».

Phase 2. Maitriser l’hydre finance en légiférant
Par définition la pensée dominante libérale a laissé toute latitude à la finance depuis 20 ans de faire joujou avec l’argent des autres dans le grand casino mondial.
Maintenant que la fête est finie et que les joueurs se sont auto détruits en entrainant l’économie non financière dans sa chute, il est temps de mettre en place un contre pouvoir pour maitriser la spéculation un peu comme les adultes doivent surveiller des enfants inconscients qui jouent dans un bac à sable.
=> Une première mesure forte pour installer un contre-pouvoir au libéralisme pourrait consister à restaurer le Glass-Steagall Act, mais à l’échelle mondiale puisque les frontières entre États sont abolies du fait de la fameuse mondialisation dont on nous a tant vanté les mérites.

Phase 3. Nouvel Ordre Mondial (NOM)
J’ai volontairement utilisé ce terme sulfureux pour montrer qu’un NOM pourrait aussi être construit afin d’être mis au service de l’humanité.
La Stratégie du choc très pertinemment dévoilée par Naomi Klein pourrait être pour une fois appliquée pour la bonne cause.
En effet, il faut profiter du fait que le pouvoir financier est à terre pour imposer la mise en place d’un nouveau système qui contrairement à celui qui vient d’exploser sera non pas au service de lui même « toujours plus de gains pour un nombre de plus en plus réduit de personnes », mais au service de la collectivité.
Le principe directeur serait comme le suggère Paul Jorion **d’empêcher l’argent de sortir de l’économie** car c’est sa seule place.
Ensuite, comme l’a dit Maurice Allais notre seul prix Nobel Français d’économie, il n’y a pas de raison que les banques continuent de s’engraisser sur le compte des états grâce aux intérêts de la dette, les états à travers leur banque centrale devraient reprendre le pouvoir de frapper de la monnaie, pouvoir qui a été transféré au privé en « loucedé » (voir Maastricht – Article 104).
Lorsque l’on sait que la dette de l’état Français qui est de l’ordre de 1300 Milliards d’Euros, les seuls intérêts de cette dette sont de 50 Milliards environ qui tombent donc directement dans la poche de la finance (passive) à partir du fruits du travail des citoyens (actifs).
Et enfin le recours à l’emprunt pour équilibrer le budget de l’état pourrait être rendu inconstitutionnel, un emprunt sans intérêt à la banque centrale serait donc réservé aux investissements destinés à accroitre le patrimoine public.
Cette mesure limiterait les risques d’une trop grande tentation de faire marcher la planche à billet, méthode génératrice d’instabilité monétaire comme l’a vu dans le passé !

Rendez vous le 02 avril à Londres pour le sommet du G20.

Liens
http://www.leap2020.eu/GEAB-en-Francais_r26.html
http://contreinfo.info/rubrique.php3?id_rubrique=3
http://www.pauljorion.com/blog/
http://www.droite-conservatrice.com/2008/11/restaurer-le-glass-steagall-act.html
http://www.democratie-socialisme.org/spip.php?article1643
http://alainjoannes.blogs.letelegramme.com/archive/2008/09/24/sarkozy-et-les-responsables-de-la-crise-financiere.html
http://www.solidariteetprogres.org/article4660.html
http://etienne.chouard.free.fr/Europe/messages_recus/La_crise_mondiale_d_aujourd_hui_Maurice_Allais_1998.htm#_Toc166694660
http://www.alterinfo.net/Aux-sources-de-l-escroquerie-de-la-Reserve-Federale-Le-machiavelisme-des-hecatonchires*-de-la-finance-internationale_a18789.html

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