Qui contrôle les médias, contrôle les cerveaux…et les bulletins de vote !

Télécharger l’article en PDF : PDF_logo

Les dernières élections ont démontré une fois de plus le lien de causalité entre le matraquage médiatique, en particulier télévisuel, et les bulletins de vote.
Ce phénomène à priori très intuitif, s’apparente au pilonnage publicitaire ayant pour but de faire vendre un produit. Il est évident que si cela ne fonctionnait pas, les entreprises auraient arrêté depuis longtemps de consacrer des budgets pharaoniques à la publicité.
Les mêmes techniques sont maintenant utilisées avec succès pour « vendre » un candidat à la présidence comme un vulgaire paquet de lessive.

Cependant, pour ce qui concerne les élections, les imposteurs (journalistes ?) ayant pignon sur rue dans les médias mainstream nous expliquent doctement que si ces derniers s’intéressent à un candidat, c’est parce qu’il a d’abord convaincu le peuple avant d’être mis en lumière par lesdits médias.
Cette assertion est un parfait exemple de sophisme, en effet le syllogisme est manipulatoire en ce sens où la prémisse majeure est non seulement fausse mais également inversée avec la conclusion.

La véritable chronologie est la suivante : ce sont d’abord les médias dominants également appelés MSM qui ont matraqué le « produit nouveau » Macron qui a seulement ensuite décollé progressivement dans les sondages [1].

La MSM, principal vecteur de la pensée unique

La MSM, abréviation pour « MainStream Media » concerne l’ensemble des médias occidentaux de masse à peu près tous propriété d’une oligarchie financière qui partage sensiblement les mêmes opinions et croyances.
La MSM est le principal vecteur de la fameuse « pensée unique » qui, de part sa puissance de feu, influence la plus grande partie des populations du monde occidental.
Le plus désolant est qu’une partie significative des classes éduquées, celles qui possèdent en théorie les capacités d’analyse, fait partie du lot des manipulés.

En synthèse, les principes directeurs de la pensée unique concernent l’ultralibéralisme, l’atlantisme, l’européisme et la russophobie primaire.
La MSM est donc capable de contrôler suffisamment les bulletins de votes pour arriver à imposer un choix aux élections avec une probabilité de succès élevée (*).
Cette caste médiatique dont les BHL ou Caroline Fourest sont des exemples parmi les pires représentants est à rapprocher des propagandistes de Vichy que furent Marcel Déat ou Philippe Henriot.

(*) Fort heureusement, le succès de cette manipulation n’est jamais assuré comme en témoignent l’élection de Trump et le Brexit.

Les élections, ou comment vendre un candidat comme une camelote consumériste ordinaire

Pour ceux qui ne seraient pas entièrement convaincus, voici une étude très bien faite [2] (lien alternatif ici) qui identifie les liens entre les deux paramètres connexes que sont l’exposition médiatique et le nombre de bulletins de vote.
Cette étude met en évidence non seulement les corrélations brutes, mais également les corrélations causales entre ces paramètres. Ces dernières sont chiffrées à l’aide du calcul des coefficients de corrélation au sens statistique du terme qui démontrent sans ambiguïté l’influence du matraquage médiatique sur les élections.

A partir du moment où l’on a compris ce phénomène, par ailleurs bien loin d’être nouveau, on conçoit aisément que dans les démocraties, les puissances d’argent ont eu tout intérêt à racheter les médias [3][4]. Elles peuvent alors téléguider suffisamment de bulletins de votes vers leur champion qui, une fois élu, va bien entendu servir leurs intérêts.
Rappelons une fois de plus que le brillant Noam Chomsky avait rigoureusement théorisé dans son ouvrage « La fabrication du consentement » [5] le modèle de propagande appliqué aux démocraties afin de manipuler les opinions publiques.
Cette propagande « soft power » est évidemment valable dans tous les domaines où l’on veut faire adhérer la population à une thèse (politique, géopolitique, économie, interventions militaires, …).

1944 : le dernier sursaut français pour l’indépendance des médias

La dernière occurrence où des actions furent prises par l’état pour assurer l’indépendance de la presse remonte aux ordonnances prises par le général De Gaulle dans le cadre de son gouvernement provisoire le GPRF. Ces dernières étaient issues du programme du CNR (Conseil National de la Résistance).

Alors que la presse nationale, propriété des grandes fortunes de l’époque, avait collaboré massivement avec l’occupant, les ordonnances correspondantes avaient assuré un minimum d’indépendance à la presse d’après guerre, à ceci près que cette indépendance n’était pas assurée vis à vis de l’état.
A la sortie de la guerre, cela ne posait pas vraiment problème car on observait une certaine unité politique issue de la résistance à l’occupant dans le cadre de l’état fraichement reconstitué autour de Charles De Gaulle.
Les principales factions politiques au cœur de cette unité étaient les Gaullistes et les Communistes.
Après l’élimination de la presse collaborationniste par le GPRF, ces derniers s’étaient alors simplement partagé les tâches, aux premiers la rédaction des contenus et aux seconds les actions d’impression et la distribution.

Les ordonnances, même si elles ne furent jamais complètement appliquées finirent par être abrogées en 1986 par François Mitterrand dont le comportement vis à vis de la collaboration et de l’oligarchie est toujours resté très ambigu.

(Re)prise de contrôle des médias de masse par l’oligarchie, une politique des petit pas

Après la guerre, les conditions de survie économique de la « nouvelle » presse n’ont jamais été réunies. En effet, les dirigeants de cette dernière, principalement issus de la résistance, n’avaient pas les compétences en gestion qui auraient  permis de viabiliser économiquement une presse indépendante.
Le difficile mariage d’une presse indépendante avec sa rentabilité n’a donc pas réussi.

L’oligarchie n’est pas une organisation structurée au sens complotiste du terme, il s’agit simplement d’un ensemble de valeurs partagées par la classe dominante, à savoir les fameux 1% qui possèdent la plus grande part du capital financier mondial.
En un demi siècle, les oligarques sont donc revenus progressivement sur le devant de la scène.
Dans un premier temps, ils utilisèrent le vecteur publicitaire pour la reprise de contrôle des médias,  avant de racheter  ces derniers par paliers successifs [3], le mouvement s’est accéléré après l’abrogation explicite des ordonnances de 1944.

2000-2017, la purge des derniers journalistes indépendants

Dès lors où la presse mainstream est revenue sous le contrôle de la finance, il ne restait plus qu’à « purger » les derniers éléments non alignés à l’idéologie, en agissant progressivement afin de ne pas attirer l’attention.

Citons quelques noms connus de journalistes véritablement indépendants remerciés par leurs employeurs pour cause de pensée déviationniste :
Richard Labéviaire  : licencié de RFI en 2008 par Christine Ockrent
Aude Lancelin (*) : licenciée de l’Obs en mai 2016
Romaric Godin : février 2017, suppression de son poste de rédacteur en chef adjoint à « La Tribune »
Natacha Polony : licenciée en juin 2017 d’Europe 1
Frédéric Taddei : « poussé » à la sortie par France 2 en juin 2017 après une mise à l’écart progressive et sournoise de la chaine

Il reste cependant encore quelques francs-tireurs à éliminer, mais je ne les citerai pas ici pour éviter toute aide même minime à « l’ordre » MSM.

(*) A publié à cette occasion un très bon papier sur le « Putsch du CAC 40 »

L’élection de Macron : le dernier hold-up de l’oligarchie

Comment un candidat, Young Leader, ancien ministre du président le plus honni de la 5e république, parfait inconnu six mois avant, n’ayant aucun programme, toujours d’accord avec tout le monde (vidéo ici), a-t-il pu enlever la présidence de la république (*) ?

(*) Peut être devrait on plutôt dire « administrateur de la zone France » en charge de la mise en œuvre des Grandes Orientations de la Politique Européenne (GOPE).

La réponse tient en trois lignes :
1) Support total de la MSM
2) Une stratégie évidente basée sur le rejet des partis traditionnels
3) Favoriser l’arrivée du FN au second tour

Le soutien ad nauseam des médias
L’article ici [1] analyse le parcours de Macron dans les médias bien avant qu’il ne déclare sa candidature.
En synthèse, sur les années 2015/2016, les grands titres de la presse écrite totalisent 8000 articles sur ce dernier contre 7400 à ses 3 principaux rivaux réunis.

Quelques perles :
« (Le diplômé de Science Po, énarque, banquier, ministre) est un candidat antisystème »
« Macron, nuit debout : même combat »
« Entre courage et imagination, il incarne la modernité »
« La nouvelle barbe de Macron affole la toile »
etc

Lors de l’annonce « très attendue » de sa candidature, il est invité aux JT de TF1 (17 minutes) et de France 2 (22 minutes), totalisant entre 4 et 8 millions de spectateurs.

Comparons au passage le silence médiatique assourdissant concernant le candidat de l’UPR, François Asselineau avec zéro article et zéro passage TV avant la campagne du 1er tour.
Ce dernier était pourtant le fondateur d’un parti qui existait depuis 10 ans affichant plus de 15 000 adhérents (*) et associé à un programme présidentiel solide.

(*) aujourd’hui le double

Le FN au second tour
Faire monter le FN au second tour est une stratégie qui a déjà fonctionné 7 fois.
En effet, pour une majorité de français, il est hors de question de voter pour un candidat dont le nom contient « Le Pen ».
La stratégie habituelle des médias et de leurs commanditaires est donc de laisser entendre que le FN est un parti républicain comme les autres avant le premier tour puis de le diaboliser entre les deux tours (FN = parti fasciste, etc).
Les idiots utiles des partis éliminés au premier tour appellent donc comme à chaque fois à « faire barrage au FN » en votant pour son adversaire, si ce dernier était une chèvre, alors elle serait élue !
Certains vont même jusqu’à reprocher à certains candidats qui ne donnent pas de consignes de vote comme Mélenchon de ne pas avoir appelé à voter Macron, ce qui est un comble.
On peut noter par ailleurs que la croissance initiale du FN fut une stratégie de Mitterrand en 1982 qui a parfaitement fonctionné. En effet, ce dernier a imposé son président Jean-Marie Le Pen aux médias publics de l’époque afin de faire progresser un parti à l’audience confidentielle pour diviser les voix de droite.
Cette stratégie a parfaitement réussi et elle a perduré jusqu’à ce jour.

La stratégie de rejet des partis traditionnels
Après deux mandats consécutifs  catastrophiques des grands partis traditionnels que furent l’UMP et le P »S », la population a constaté sans ambiguïté que ces derniers menèrent à quelques détails près une politique ultralibérale identique avec un échec total à la clé.
Ajouté à cela, une liste d’affaires pléthorique (*) à droite comme à gauche, cette caste politique fut complètement décrédibilisée.

(*) Révélées curieusement au bon moment.

L’oligarchie n’eut pas besoin de faire de grands efforts intellectuels pour analyser ces fondamentaux, elle mit alors en place une stratégie assez triviale basée sur les points suivants :
. choix d’un homme jeune, ambitieux et surtout sans convictions
. utilisation massive des médias pour formater les cerveaux
. présenter le candidat comme étant rassembleur au delà des partis ayant démontré leur sclérose (détournement des valeurs du gaullisme)
. vente du produit à la population associé à une image de nouveauté et d’antisystème
. marteler que son semblant de programme n’a pas d’alternative viable (TINA)

Quelques points fondamentaux ont cependant été omis dans le discours.

Ce que les médias ont omis de préciser
Pour un « antisystème », le parcours de Macron est dans la droite ligne de ceux que choisissent environ 30% des énarques consistant en allers-retours entre Bercy et le secteur financier, passant par les cabinets ministériels [6].
Ces carrières en « revolving doors » sont évidemment truffées de conflits d’intérêts.

Le parcours de « l’antisystème » Macron (Science Po et ENA) est donc le suivant :
. Inspecteur des finances
. Banque Rothschild
. Conseiller de Hollande
. Ministre des finances
. Candidat à la présidence de la République (avec le soutien total de la MSM)
Ajoutons qu’il fit partie de la promotion 2012 des « Young Leaders » de la French-American Foundation et qu’il bénéficie du soutien inconditionnel du MEDEF et des oligarques du CAC 40 : Pierre Berger, Xavier Niels, Vincent Bolloré, …

Macron, un candidat Potemkine
Bien entendu, le candidat Macron n’est qu’un village Potemkine, seule la façade a changé et la politique déjà appliquée précédemment (*) va continuer de plus belle en pire.
Lors de la campagne présidentielle, il fut par ailleurs le seul parmi les onze candidats à être capable de parler 15 minutes pour exprimer un vide sémantique absolu. L’explication nous fut donnée le 29 juin, si nous ne comprenons pas ce qu’il dit c’est parce que sa pensée est « trop complexe » !

(*) Celle décidée à Bruxelles

Et pour couronner le tout, durant son mandat, la MSM poursuit dans le prosélytisme outrancier en faisant le maximum pour convaincre d’une manière « pédagogique » que sa politique est la meilleure.

Le seul point positif de tout cela est la mise au rencard des caciques du P »S » et dans une moindre mesure de ceux de l’UMP.
Cependant, un certain nombre de ces derniers n’ont pu se retenir « d’aller à la soupe » en ralliant le train Macron.

Du coté des élections législatives, un certain nombre de députés proviennent de ce que l’on nomme la « société civile ». Autrement dit, ils n’ont aucune expérience en politique ni même pour la plupart dans la connaissance des dossiers.
Ceux que l’on a vu à l’œuvre à l’oral laissent pour le moins perplexes ici, ici, ici et ici.

Que reste t’il de l’opposition ?
Le système majoritaire de la 5e République par son effet de levier lié au scrutin majoritaire amplifie drastiquement les gains en siège au parlement pour le parti qui jouit d’une majorité même si elle est courte.
En effet, avec 11% seulement des électeurs ayant voté pour LREM au premier tour des législatives, le mouvement obtient au second tour 308 sièges sur 577, soit 53% du total.
On a déjà vu toute l’ambiguïté des partis zombie (UMP et P »S ») dont les survivants se rangent en deux groupes, ceux qui ont rallié LREM et les autres qui se prétendent positionnés dans l’opposition.

La seule opposition réelle sera la poignée de députés FN ainsi que le groupe « France insoumise » plus ou moins associé aux quelques communistes survivants et à quelques électrons libres.
Le vote de confiance nous a éclairé sur le nombre de députés réellement dans l’opposition. Avec 67 députés ayant voté contre, on obtient une représentation de 11%.
Cela fait peu !

Macron et son parti LREM, la question de la légitimité posée
Si nul ne conteste la légalité républicaine de la victoire du plus dangereux des onze candidats aux présidentielles et de son parti godillot aux législatives, la question de la légitimité de ces victoires reste posée.
En effet, pour les présidentielles, et en prenant en compte les abstentions et votes blancs, on ne compte que 17% de voix pour Macron.
Quand au second tour, compte-tenu du syndrome de « barrage au FN », que peut on en conclure en termes d’adhésion ? Une analyse ici [8] montre qu’il y a plus de personnes en age de voter qui n’ont pas voté Macron que l’inverse, soit 39.81% contre 39.79%.
Pour les législatives, la situation est encore pire avec seulement 11% de l’ensemble du corps électoral ayant voté pour LREM.
Avec respectivement 17% et 11% de bulletins de vote, peut on considérer ces élections comme un plébiscite de la politique européiste et ultralibérale annoncée (*) ?

(*) Casse du code du travail, austérité programmée, poursuite des cadeaux fiscaux aux multinationales, risque de soumission de notre force de défense à l’Allemagne, etc…

Sur « l’indépendance » des médias

Concernant les médias du service public, leur positionnement est clair, ils vont être du coté du pouvoir par nature. Reste à voir quel degré de liberté le gouvernement leur laissera pour montrer un semblant de pluralisme.

Coté médias privés, rappelons seulement qui roule pour qui en ce qui concerne les principaux médias mainstream :
. TF1 : groupe Bouygues
. BFM Business : Alain Weill
. Le Monde et L’Obs : Pierre Bergé, Matthieu Pigasse et Xavier Niel
. Libération : Patrick Drahi, E. De Rothschild
. Le Figaro : Serge Dassault
. Europe 1, le JDD et Paris Match : Lagardère

L’article ici donne l’infographie du « qui possède quoi « .
Quelques journaux font de la résistance et restent indépendants tels Le canard enchainé, l’Humanité ou Le Monde Diplomatique (ne pas confondre avec son triste homonyme). Il ne faut donc pas s’étonner si l’on trouve encore des informations pertinentes dans ces derniers.

Rappelons enfin le classement 2017 plus que médiocre de la France au baromètre mondial de RSF caractérisant la liberté de la presse.
Cette dernière se retrouve 39ième rang sur 180, ils écrivent :
« Si la presse est globalement libre et plutôt bien protégée par la loi, le paysage médiatique français est largement constitué de groupes dont les propriétaires ont d’autres intérêts que leur attachement au journalisme. Cette situation entraîne des conflits qui font peser une menace sur l’indépendance éditoriale, et même sur la situation économique des médias… »

Et l’internet dans tout cela ?

Même si la montée en puissance de l’Internet est réelle, ce média est encore très loin d’avoir acquis un poids significatif dans le système.
En témoigne le plébiscite d’un François Asselineau sur Internet avant le premier tour des présidentielles et ensuite son score très décevant à l’élection.

On peut estimer que l’ordre de grandeur de l’impact du Net sur la population ne dépasse pas 5% maximum.
Le média prépondérant reste bien entendu la télévision.

Conclusion

Les médias écrits perdent leur lectorat par pans entiers. Ce dernier prend conscience de leur imposture, ils sont donc sous perfusion de l’état avec nos propres impôts.
Dit autrement, nous payons pour nous faire désinformer.

Pour les médias audio-visuels, les taux d’écoute sont encore très élevés. L’explication réside dans la course à l’audience pour obtenir du « temps de cerveau disponible » à destination de la publicité.

Pour obtenir de l’audience, aucune limite dans la médiocrité.

Nous constatons alors le triptyque :
. appâter en masse le gogo avec des mièvreries salaces, violentes ou « people »
. lui faire ingurgiter de fortes doses de publicité très lucratives
. et dans la foulée, le formater à penser « correctement » sur les aspects politiques [7], économiques, sociologiques, etc…

De nombreux sites Internet indépendants font un excellent travail d’analyse et de contre-propagande à partir des informations brutes fournies par les différentes agences de presse.
Bien entendu, en parallèle, une certaine racaille journalistique euro-atlantiste ne se prive pas de vomir son fiel sur ces derniers (ex : décodex).
Les représentants de cette coterie dont les capacités cognitives brillent par leur absence sont bien en peine de trouver des argumentaires pertinents pour alimenter le débat.
Ils se contentent d’une seule antienne qui se suffit à elle même : complotisme !

L’appel au boycott est en France interdit.
Cependant, sans citer de noms, le jour où le public délaissera la MSM et  ira chercher en masse ses informations sur internet en utilisant son esprit critique pour trier le bon grain de l’ivraie, alors la démocratie reprendra progressivement ses droits et se remettra peut être « en marche ».

En attendant, le pire est à venir pour les cinq prochaines années…

J’suis pas content !

Liens
[1] Comment les médias ont fabriqué le candidat Macron
http://lvsl.fr/medias-ont-fabrique-candidat-macro
[2] Série d’analyses — Corrélation temps de parole / nombre de votes :
http://notre-epoque.fr/serie-danalyses-correlation-temps-de-parole-nombre-de-votes/
Le lien ci-dessus ayant mystérieusement disparu, voici un lien alternatif sur un article qui reprend des données de l’étude citée :
https://blogs.mediapart.fr/david-f/blog/111215/lincroyable-correlation-entre-temps-de-parole-et-resultats-aux-elections
Et au cas où ce lien disparaitrait à son tour, un PDF de l’article cité ici.
[3] Le 4e pouvoir a été racheté – Sur ce site
[4] ACRIMED – http://www.acrimed.org/
[5] « La fabrication du consentement » – 1988, Édition 2002 – Noam Chomsky
[6] Site Basta ! Analyses en trois parties sur certains énarques adeptes des « revolving doors » :
http://www.bastamag.net/Ces-enarques-charges-de-piloter-la-politique-economique-de-la-France-qui
https://www.bastamag.net/Inspecteurs-des-finances-une-caste-d-elite-qui-a-pour-mission-principale-de
https://www.bastamag.net/Etre-banquier-et-haut-fonctionnaire-peut-on-eviter-les-conflits-d-interets-au
[7] Michel Onfray très pertinent ici.
[8] 8 français sur 10 n’ont pas voté pour Macron – Mediapart

Article publié sur Agoravox ici.
(Peak #01)

Article relayé ci-dessous
Réseau International
Wikistrike

Dernière MAJ : 06/09/2019

 

17 réflexions sur “Qui contrôle les médias, contrôle les cerveaux…et les bulletins de vote !

  1. Pingback: Qui contrôle les médias, contrôle les cerveaux…et les bulletins de vote ! | Réseau International

  2. Juste un avis sur Le Canard Enchaîné : il n’est plus libre. Il a épargné Macron jusqu’à présent. Un gros titre sur le million « gagné » chez Rotschild par Macron et qui s’est envolé avant les élections, et le scandale pouvait faire élire un autre candidat. Le Canard ne l’a pas fait et s’est contenté d’attaquer Fillon et Le Pen…

    J’aime

    • Remarque pertinente,
      j’avais également remarqué que ce journal avait écrit un article (en 2016 je crois) sur le mystère du patrimoine Macron (Déficitaire après avoir gagné plusieurs millions chez Rothschild) puis en 2017, plus rien.
      Et cette même année, ils ont été à l’origine du scandale Fillon.
      Je pense cependant que le canard est toujours indépendant, mais qu’ils rentrent -au moins partiellement- dans le syndrome de la pensée unique.
      Je fais l’hypothèse qu’ils ne voyaient pas d’un mauvais œil l’élection de Macron, ce qui ne vas pas dans le sens de leur crédibilité !

      J’aime

  3. Pingback: Le Coup d’état médiatique MACRON – UPR Yvelines

    • Bonjour,

      Merci pour votre vigilance, en effet le lien sur l’étude est cassé.
      Si j’étais complotiste, je ferais l’hypothèse que cette dernière dérangeant le pouvoir elle aurait été supprimée sur ordre.
      Mais bien entendu, au pays des droits de l’homme et dans une démocratie exemplaire comme celle de notre bien aimé guide EM une telle hypothèse est complètement farfelue :))))

      J’ai retrouvé un article sur le blog Mediapart qui se réfère à l’étude aujourd’hui introuvable, je mets donc à jour mes liens en ajoutant un PDF en téléchargement au cas où cet article disparaitrait à son tour (hypothèse encore plus farfelue !).
      PDF ici.

      J’aime

  4. Pingback: Le Coup d’état médiatique MACRON – Alexis Comte

  5. Pingback: COVID-19, l’étrange défaite des élites des années 2000, un air de juin 40 | Blog de Zevengeur

Laisser un commentaire